Il se met à genoux sur les carreaux de marbre

Il plonge ses mains gantées de bleu dans le seau noir

Il nettoie le sol que nos pieds ont sali

Il insiste longuement sur les traces de boue

Il relève la tête quand il me voit sortir de l’ascenseur

Pour me laisser passer il se met debout

Il  y a derrière son sourire un enfant qui réclame les bras de sa mère

Un errant qui voudrait retourner en arrière et reprendre la vie où elle était heureuse

Il y a à côté de lui que nous voyons à peine

Un dieu qui se met à genoux pour laver les pieds se ses disciples

Un dieu que nous ne voyons pas

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